Quelle est la place de l’homme dans la société ?
À partir du système traditionnel unilatéral aujourd’hui, nous sommes dans un programme plus complexe avec une diversité particulièrement importante en fonction de l’environnement socio-culturel. La place de l’homme est désormais multiforme. Passons à la fin d’un homme virile, un mythe qui vient de l’antiquité.
Plan de l'article
- Comment définir la masculinité ?
- Quels sont les signes de l’identification d’une personne ?
- Comment les hommes peuvent échapper au cliché de la masculinité, des héros souvent sexistes et misogynes. Comment redéfinir la condition masculine actuelle sans ces clichés ?
- Comment réinventer la condition et la sortir de cette interdiction de la masculinité ?
Comment définir la masculinité ?
Le mot masculinité a été construit sur le terme latin Vire qui signifiait héros. C’est l’idée de l’excellence humaine, de la supériorité, de la hiérarchie des genres. La masculinité est souvent définie comme la puissance, la robustesse. Nous avons un modèle normatif dont les canons étaient définis dans l’antiquité gréco-romaine sur des critères, des marqueurs de toute puissance financière et économique, indexés sur la puissance sexuelle. La masculinité est un ensemble d’attributs des caractéristiques physiques, mentales et sexuelles d’un homme. Ce culte de la masculinité s’est formé dans une véritable idéologie, c’est-à-dire toutes les disciplines, tous les arguments d’autorité, toutes les représentations symboliques sont appelées à justifier la domination d’un sexe sur un autre. Mais nous pouvons également supposercette masculinité ne peut être définie uniquement par l’exercice du pouvoir, mais nous pourrions dire par la terreur de l’impuissance. L’idée de puissance est indexée sur la puissance sexuelle. Un homme a peur de la faillite, cette peur le pousse à des comportements dominants. Un homme confiant dans sa posture n’aura pas à confirmer excessivement sa masculinité dans le comportement et les attitudes d’hyper virilité.
Lire également : Comment réaliser une adjonction d'activité ?
Quels sont les signes de l’identification d’une personne ?
Devenir masculin correspondrait aux codes physiques et moraux attendus d’un homme dans la société dans laquelle il vit. Un corps a l’air à la fois physique, anatomique (ils ont les cheveux, la barbe, la coupe de cheveux d’une façon ou d’une autre) mais aussi des comportements moraux, c’est-à-dire une attitude face à la peur et des choses plus hybrides (façon de sourire, croiser les jambes, s’habiller. Être masculin serait autre chose. La masculinité est un mythe, une construction culturelle, généralement incarnée par des personnages masculins. Il y a une idée qu’il est nécessaire de faire un homme et que l’homme se fait par l’endurance,Avec mépris de la souffrance et de la douleur, ces garçons doivent apprendre le pouvoir et le refoulement de l’impuissance. La masculinité n’a jamais été acquise et est constamment menacée. Elle a beaucoup de difficultés à se réaliser et à unir tout le sexe masculin. Nous pouvons créer de la confusion et nous commettrons une erreur d’identifier ces deux concepts. Il y a un malaise masculin, une détresse morale chez l’homme occidental. Mais il serait peut-être plus juste de parler de faiblesse plutôt que de « crise » de masculinité. L’utilisation du mot crise peut suggérer qu’il y a un réel danger, la peur de la dislocation masculine, masculine. Les musculinistes expriment cette nostalgie du pouvoir, d’une forme de domination d’un sexe à l’autre. Ce sont les militants les plus extrêmes qui considèrent les droits des femmes comme une menace pour l’identité masculine. Certains affirment que la société est féminisante. On peut entendre « Plus de vrais hommes », cela exclut évidemment ceux qui sont accusés d’être féminisés. Et nous pouvons même une forme d’idéologie de la supériorité d’un genre d’homme par rapport à un autre, et nous devons êtreprudent. Cela peut être à l’origine de la xénophobie, du mépris pour la classe, du racisme. Il y a des symptômes qui mettent l’accent sur cet inconfort, ce burnout, dépression, suicide, dépendance, alcoolisme chez les jeunes, anxiété sexuelle, anxiété de performance…
Comment les hommes peuvent échapper au cliché de la masculinité, des héros souvent sexistes et misogynes. Comment redéfinir la condition masculine actuelle sans ces clichés ?
La crise de la masculinité est un concept sociologique qui décrit un ensemble de doutes, questionnant et questionnant qu’un homme de notre société devrait traverser, entre autres, de la libération des femmes et de la libération sexuelle. Les hommes doivent apprendre à changer l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. Les femmes ne se masculinisent pas lorsqu’elles ont des positions de pouvoir, les hommes ne se féminisent pas quand ils sont doux, compatissants, sensibles, restent nombreux hommes lorsqu’ils chérissent et s’adonnent à des tâches ménagères. Ils réadaptent le fait qu’ils sont l’Homme d’aujourd’hui. La virilité, en revanche, est au pluriel, il y atant de façons d’être un homme qu’il y a des hommes, et ce qui est un peu honteux, c’est que tous les hommes sont enfermés dans un seul modèle normatif, qui est un modèle de masculinité.
A voir aussi : Droits d'enregistrement et cession de fonds de commerce : tout ce que vous devez savoir
Il est également discriminatoire pour les femmes (parce qu’il s’agit d’un modèle de supériorité, de hiérarchie des sexes), mais aussi discriminatoire pour les hommes parce que tous les hommes qui n’ont pas ces marqueurs de masculinité (pouvoir physique, économique, sexuel, maîtrise de soi, contrôle des émotions, goût de la concurrence…) sont stigmatisés comme s’ils étaient ce n’était pas de vraies personnes. Le féminisme a apporté beaucoup plus aux hommes qu’il ne leur a été enlevé. Les hommes aujourd’hui qui manifestent une partie de sensibilité, de fragilité, qui savent reconnaître leurs défauts, sont une réelle amélioration, pas une perte. Mais la masculinité modèle est complexe, sous la pression d’autres facteurs. La crise de la masculinité est inhérente à l’évolution des sociétés. Il est nécessaire que la masculinité évolue pour se reconstruire et s’adapter au monde actuel.
Pendant des décennies, la place de son père a changé en particulier dans la « prise en charge deenfants ». Dans les jeunes générations, la grande majorité des pères se livrent à la grossesse et à l’accouchement, parfois non sans rivalité, dans les soins prodigués à leurs enfants.
Mais ce n’est pas seulement le féminisme qui a fait bouger la masculinité. C’est la masculinité qui est également tombée dans son propre piège par l’effondrement de la corruption des guerriers, la métamorphose des conditions de travail, l’incertitude du travail, le chômage. Tous ces facteurs ont également rejeté l’homme dans son rôle de fournisseur de ressources. À partir de ce moment, un homme se sent affaibli, déstabilisé, introuvable dans les critères de masculinité.
Les femmes ont changé au fil des siècles de libération, maintenant essentiellement autonomes financièrement, émancipées. Et cette émancipation les a amenés à modifier leurs attentes et leurs besoins dans une vie personnelle et torride. Peut-on dire que les hommes ont subi une telle transformation de leur identité au cours des dernières décennies ? ont probablement moins changé dans leur position et sont confrontés à des attentes très différentes etexigences. Parfois, ils sont très pauvres. Les femmes savent aujourd’hui comment définir ce qu’elles ne veulent plus. Il est peut-être plus difficile pour certaines d’entre elles d’exprimer ce qu’elles veulent et les attentes de leur compagnon dans la vie.
Dans la pratique, nous rencontrons des personnes quelque peu perdues qui essaient de s’en tenir au modèle ou à la recherche d’un nouveau modèle :
- Un homme qui a été élevé dans un univers très féministe, qui a un réel respect pour les femmes, car il ose parfois exprimer ses désirs et ses désirs, de peur d’être perçu comme macho, dominant. La femme devient inaccessible, elle ne peut trouver que le bon endroit à l’intérieur du couple.
- Un homme qui reste accroché au mythe de la masculinité, avec ces codes, la façon de travailler et dépeindre les rôles et les lieux de tous très gelés. Il peine aussi à trouver le bon endroit dans la paire
- Un homme sensible, qui n’est pas au sommet de son compagnon, qui prend parfois place et prend le relais dans les sphères de la vie, et parfois dans la vie intime. Ils auront tellement peur de la déception queauront tout aussi du mal à trouver leur place.
Certains hommes sont parfois déstabilisés dans leur identité masculine et leur sexualité. Ils ont parfois le sentiment de « ne plus être utiles » dans la vie de leur partenaire. Certains d’entre eux, par expérience douloureuse, peur de la dépendance, affirmation féministe, ne se permettent pas de demander du soutien, des conseils, des conseils, de l’aide. La peur de l’adhérence reste très présente. Les femmes travaillent parfois trop fort seules et il est difficile pour les hommes de trouver leur place. La peur d’une mauvaise posture, le bon endroit, les affaiblit parfois dans leur confiance en eux-mêmes. Les hommes aujourd’hui ont mené à un investissement dans un univers émotionnel qui n’était pas le leur. Ce sont toutes les difficultés du couple. Les hommes ne savent pas très bien ce que veulent les femmes. Certains expriment parfois des difficultés qui doivent comprendre les attentes de leurs compagnons parfois romantiques ou RAMBO, tous deux à la fois ? Aucune ?
Comment réinventer la condition et la sortir de cette interdiction de la masculinité ?
Cela va être un travail long.
Françoise HERITIER, anthropologue, a déclaré que nous avons vu quelque chose se produire depuis la naissance, simplement dans le système d’alimentation des enfants. Dans la plupart des civilisations, le garçon se nourrit dès qu’il pleure, dès qu’il prétend et que la fille apprend la patience, on le fait attendre. On dit à propos du garçon que le corps est devenu rouge, qu’il est impatient, il doit lui donner du plaisir toute la suie. Dès la naissance, il est provoqué par un certain comportement nutritionnel, l’idée que la pulsion, le désir doivent être immédiatement satisfaits chez l’homme et mis en attente chez une femme ou inculquer de la patience. Faisons en sorte qu’un homme devienne comme nous le faisons une femme pour devenir un système très simple.
La virilité prive les gens de la culture des sentiments et les parents doivent être prudents. Nous devons garder à l’esprit qu’il est important d’élever nos enfants, nos garçons en disant : « Oui, vous pouvez pleurer, qu’il est important de marquer votre fragilité » et que la capacité d’exprimer peut même être une grande force.
La réapparition de la maladie masculine déjàpeut commencer par l’éducation au sein de la famille d’une part, au sein de la société d’autre part, loin des clichés, mais pas dans la caricature inverse. C’est pour pouvoir dire à un garçon que lorsqu’il s’intéresse à un sujet considéré comme féminin, il ne se féminise pas lui-même.
Il est nécessaire de pouvoir disséquer les activités para-scolaires, par exemple, car la société a déjà annulé les compétences intellectuelles et les performances scolaires. Nous devons aller plus loin, car les clichés ont une vie difficile et les clichés oppriment les garçons et les filles. Nous devons les combattre tôt.
Les représentations artistiques, la culture peuvent aider à faire avancer les choses. Les représentants des hommes se sont fortement développés au cinéma, par exemple, entre les vaches de garçons représentant un homme et des hommes ayant le rôle d’hommes sensibles et créatifs, le père de la famille.
Le féminisme remet en question la féminité, et donc la place de l’homme dans notre société. Nous assistons à un changement probable delimites des hommes et des femmes. Modification de la féminité pour changer la construction du mâle. Certaines valeurs telles que la force, l’agressivité, le goût du risque ne suffisent plus. L’homme d’aujourd’hui doit faire face à des défis plus importants, être fort et persuasif, exprimer ses émotions et ses sentiments et toujours être ces protecteurs.
L’émancipation des femmes est également apportée aux hommes. Ces luttes pour l’égalité ont également permis aux hommes d’exprimer leur sensibilité, leurs doutes, leur ont permis de s’adapter et de vivre une vie parentale plus riche. L’homme moderne défie le virilisme, qu’il comprend comme une détérioration des attitudes, des représentations, des comportements et des pratiques masculines et dominantes. Il doit apprendre à faire un inventaire pour déterminer ce qu’il faut conserver et ce qui doit être repoussé.
Toutes les mutations faites par les hommes, l’expression de sensibilité, d’émotion, de paternité, d’investissement dans la sphère privée sont l’occasion d’un meilleur équilibre entre les relations entre hommes etfemme. Un vrai débat serait la complémentarité.